Holding company releases first centralized financed emissions reporting
To date, the holding company structure in Canada has often been used to avoid climate accountability. But a recent shift in Power Corporation’s emissions disclosure could be a welcome sign that this practice is beginning to evolve.
In its latest emissions report submitted to the Carbon Disclosure Project last October, Montreal-based holding company Power Corporation of Canada has, for the first time, produced a centralized disclosure of some of its financed emissions for all its main subsidiaries. Power also acknowledges in the same report that as a holding company it “bears the risks associated with being a significant shareholder of its operating companies” and that “certain officers of Power sit on [its subsidiaries’] boards and risk committees and, in their role as directors, participate in [their] risk oversight function.”
In previous years, the holding company reported emissions in silos and for only two of its subsidiaries, Great-West Lifeco and IGM Financial, without aggregating the results centrally. The new metrics now include financed emissions from Great-West Lifeco, IGM Financial, Sagard and Power Sustainable.
Power has also improved the proportion of its portfolio subject to emissions disclosure, raising its coverage from around 16% to 38% for emissions related to asset management, and from less than 1% to 29% for emissions related to owned assets. This includes scopes 1 and 2 emissions, as well as some scope 3 financed emissions.
This progress aligns with the shareholder resolution Investors for Paris Compliance filed at Power Corporation last year, requesting it disclose its full scope 1-3 financed emissions. Following productive engagement with Power Corporation, we are happy to see steps being taken to increase its transparency, by improving material risk disclosures to shareholders.
This new approach sends a positive signal to shareholders that Power Corporation intends to monitor the risk of carbon-intensive investments across all its subsidiaries.
Beyond emissions disclosure, we hope that the company, which remains the 3rd largest investor in fossil fuels in Canada according to Investing in Climate Chaos, will adopt concrete and ambitious new policies to reduce its exposure to the highest-emitting and riskiest sectors, which can be achieved without encroaching on the day-to-day activities of its subsidiaries.
Power Corporation montre des signes d’amélioration de la surveillance des risques climatiques par ses filiales
La société de portefeuille publie un premier rapport centralisé de ses émissions financées
Jusqu’à présent, la structure des sociétés de portefeuille au Canada a souvent été utilisée pour éviter l’imputabilité en matière de climat. Mais un changement récent dans la divulgation des émissions de Power Corporation pourrait être un signe encourageant que cette pratique commence à évoluer.
Dans son dernier rapport d’émissions soumis dans le cadre du Carbon Disclosure Project en octobre dernier, la société de portefeuille Power Corporation du Canada, établie à Montréal, a produit pour la première fois une divulgation centralisée des émissions financées de l’ensemble de ses principales filiales. Power reconnaît également dans le même rapport qu’en tant que société de portefeuille, elle « supporte les risques associés au fait d’être un actionnaire important de ses filiales » et que « certains dirigeants de Power siègent aux conseils d’administration et aux comités des risques [de ses filiales] et, en leur qualité d’administrateurs, participent à la fonction de surveillance des risques [de ces dernières]. »
Au cours des années précédentes, la société de portefeuille déclarait ses émissions en silos et pour seulement deux de ses filiales, Great-West Lifeco et la Société financière IGM, sans regrouper les résultats de manière centralisée. Les nouveaux indicateurs comprennent désormais les émissions financées par Great-West Lifeco, la Société financière IGM, Sagard et Power Sustainable.
Power a également amélioré la proportion de son portefeuille soumise à la divulgation des émissions, faisant passer sa couverture d’environ 16 % à 38 % pour les émissions liées à la gestion des actifs, et de moins de 1 % à 29 % pour les émissions liées aux actifs détenus. Cela comprend les émissions de portées 1 et 2, ainsi que certaines émissions financées de portée 3.
Ce progrès va dans le sens de la proposition d’actionnaire présentée par Investors for Paris Compliance l’année dernière auprès de Power Corporation, lui demandant de divulguer l’intégralité des émissions financées de portée 1 à 3. Suite à un engagement productif avec Power Corporation, nous sommes heureux de voir que des mesures sont prises pour accroître sa transparence, en améliorant la divulgation des risques matériels aux actionnaires.
Cette nouvelle approche envoie un signal positif aux actionnaires : Power Corporation a l’intention de surveiller le risque des investissements à forte intensité de carbone dans l’ensemble de ses filiales.
Au-delà de la divulgation d’émissions, nous espérons que l’entreprise, qui demeure le 3e investisseur dans les combustibles fossiles au Canada selon Investing in Climate Chaos, adoptera de nouvelles politiques concrètes et ambitieuses pour diminuer son exposition aux secteurs les plus émetteurs et les plus risqués, ce qui peut être réalisé sans empiéter sur les activités quotidiennes de ses filiales.